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Mes 3 premières années en tant que thérapeute


Mes trois premières années de thérapeute

J’écris ce post pour partager le récit de mes trois premières années d’entrepreneur en espérant aider celles et ceux qui voudraient se mettre à leur compte.


J’écris également pour remercier et être reconnaissant envers toutes celles et tous ceux qui m’ont aidé directement ou indirectement.


Après 20 années passées dans le privé en tant que salarié, puis une année sabbatique pour assurer la transition, j’ouvre mon cabinet de soins et consultations ayurvédiques le 1er septembre 2020 à Paris.

C’est le début du chapitre le plus fou de ma carrière professionnelle.


Ma première patiente me consulte après trois arrêts naturels de grossesse. Elle ne sait plus quoi faire. Bien ancré au fond de mon siège, je l'écoute attentivement. Mon esprit tourbillonne, j’ai le vertige. J’ai beau arpenter les recoins de mon cerveau, à la recherche d’un passage d’un bouquin de formation, ou d’un mot d’un formateur… je ne trouve rien qui puisse venir soulager son désespoir.

Les formations vous transmettent les éléments techniques mais elles ne vous apprennent pas l’empathie.

Rien ne m’a préparé à accueillir les douleurs, les peines et les symptômes de mes patients. Rien hormis une passion inavouée de vouloir aider, de vouloir soigner et une bienveillance enfouie profondément qui ne demandait qu’à prendre vie.


3 ans plus tard, ce sont plus de 500 patients fidèles, aux pathologies très variées, parfois complexes qui sont venus me demander conseil ou être massés.

Trois années de développement intense, de débrouillardise face à la complexité de l’administration (Insee, Urssaf, Impôts, TVA, CFE), les banques, la législation, les assurances, les nouveaux outils de travail du quotidien, la communication, la logistique d’un cabinet de soins, la recherche du sacro saint équilibre vie pro / vie perso…

Je comprends pourquoi certains jettent l’éponge au cours des trois premières années. Combien il est difficile de s’imposer du temps libre lorsqu’on est passionné par son métier. Combien il est épuisant de tenir face à la pression de la fiscalité. Combien cette solitude du thérapeute est bien réelle lorsque le soir venu, on aimerait échanger sur les rencontres difficiles de la journée mais qu’il vaut mieux préserver la santé mentale de sa famille.


J’ai été dans un ascenseur émotionnel pendant trois ans. Beaucoup d’émotions se sont bousculées : l’angoisse sous forme d’insomnies passagères, la pression financière, l’impatience d’améliorer le confort du cabinet, la soif d’apprendre de nouveaux soins, l’agacement de publier sur les réseaux sociaux pour “exister”, les doutes, la peur de l’échec, la fierté, la joie de voir des patients aller mieux, la liberté de gérer son emploi du temps, la confrontation d’être son propre patron et son propre employé.


Aujourd’hui, je regarde dans le rétroviseur des 3 ans et j’ai le sentiment d’avoir accompli le plus dur. J’en suis fier.

Le cabinet a du succès, ma notoriété est bonne. Les personnes que j’accompagne avec un suivi régulier vont mieux.

J’ai la même volonté d’aider qu’au premier jour. J’ai toujours cette force d’accompagner mes patients sur le chemin de la guérison et de l’équilibre avec deux médecines douces et naturelles (Ayurveda et Aromathérapie) en cherchant le protocole le plus adapté à chacun.


Je continue !


PS : “Avant de soigner les autres, il faut se soigner soi-même”. Indispensable pour votre survie mentale et physique dans ce passionnant métier de thérapeute.


Pura Veda fête ses trois ans

Un immense merci à :

  • 1/ L’univers et au Karma : je ne crois pas au hasard. Je crois en une force supérieure qui nous met sur la bonne route, si et seulement si, nous demandons d’être sur le bon chemin, nous ouvrons nos sens et si nous travaillons notre Karma au quotidien.


  • 2/ Moi : nous sommes ce que nous voulons être. Sans mon énergie, mes idées, mon courage, mes initiatives, je n’en serais pas arrivé là. Savoir se dire merci, c’est savoir se respecter et s’aimer sans attendre que cet amour ne provienne d’une tierce personne. Prenez-en de la graine !


  • 3/ Mes patients : toutes ces âmes qui m’ont fait et me font confiance au quotidien. Tous ces chemins de vie rencontrés. Merci à vous toutes et à vous tous pour votre présence et votre confiance. Nous grandissons ensemble.


  • 4/ Mes proches : témoins de loin ou de près de mes états d’âme, je sais que vous êtes là. Je ne citerai pas vos noms mais si tu te sens présent(e), alors tu sais que je parle de toi ici et maintenant. Merci !


  • 5/ Mes coachs : mes formateurs : Vasant Lad, Fabien Correch, Aude Maillard, Vikas Harish, Francois Fournier, Jacques Lucas, Vincent Maréchal. Les professeurs de yoga dont Manfred Assirvaden, confrères et consoeurs de l’Ayurveda à Paris, en régions et à l'étranger, de l’aromathérapie, mon superviseur… toutes ces personnes qui me permettent de grandir, de ne pas subir la solitude du thérapeute, d’échanger sur des protocoles, se maintenir en bonne santé physique et mentale.


  • 6/ Mes partenaires professionnels : mon agent expert-conseil en gestion sociale et patrimoniale Laurent Lecoeur (linkedin - site de l'agence) (santé, prévoyance, retraite, fiscalité, investissements) avec qui tous ces sujets complexes sont devenus familiers. Le Crédit Agricole, Indy pour la comptabilité, SumUp pour les encaissements, avocats, conseillers en digital.

Contactez-moi si vous souhaitez une mise en contact avec l’un de mes experts.


6 conseils pour survivre aux premières années d'entreprenariat

Voici quelques conseils qui, je l’espère, vous permettront d’avancer sereinement sur votre projet.


Mes 6 leçons retenues pendant mes 3 premières années d’entrepreneur :

  • Investir.

Les premiers mois sont souvent maigres en termes de revenus, et pourtant il faut investir dans le matériel, les équipements, la communication, les formations. Pour ma part, je consacre une partie de mes recettes à l’achat de nouveaux équipements pour permettre au cabinet de se développer sereinement.

  • Se former.

Une reconversion signifie souvent l’obtention d’un diplôme ou d’un certificat. On se sent alors légitime pour exercer notre nouveau métier. J’ai cherché à développer de nouvelles connaissances tout au long des trois premières années. La carte des soins en Ayurveda et Aromathérapie est très vaste. C’est un apprentissage à vie vu le nombre de pathologies, d’huiles et plantes à notre disposition. J’ai fait le choix de me former régulièrement avec des formations de 2 à 15 jours. Et les formations continueront l’an prochain !

  • Se protéger.

Au démarrage d’une activité on est très concentré sur le présent. Comment obtenir des clients, accroître sa notoriété, gérer l'administratif, survivre financièrement. Malgré ces états d'urgence, il faut se protéger à court, moyen et long-terme, car être à son compte signifie prendre des risques. Mon métier me demande des efforts physiques et la blessure ou la maladie est vite arrivée pouvant mettre en difficulté mon activité professionnelle et ma vie personnelle.

Mon agent expert-conseil en gestion sociale et patrimoniale Laurent Lecoeur (linkedin - site de l'agence) m’a aidé pour la mise en place de garanties de protection de mes revenus en cas de succession pour protéger mes héritiers et en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès (prévoyance). Il m’a également aidé pour préparer une retraite à la hauteur de mes futurs besoins et pour optimiser ma fiscalité et celle de l’entreprise.

  • Communiquer.

Avec tous les outils mis à notre disposition, il semble être facile de communiquer en 2023… et pourtant… Quel ton choisir, quel format, quelle fréquence, quels contenus ? Il n’y a pas de règles. Il faut se lancer. J’ai fait le pari de gérer moi-même ma communication pour garder une authenticité dans mes messages et un contact direct avec vos messages. Flyers, site internet, cartes de visite, réseaux sociaux, il faut tout activer pour ensuite fermer certains canaux qui coûtent plus qu’ils ne rapportent.

  • Prendre soin de soi.

On connaît cette phrase… Les cordonniers sont les plus mal chaussés. Pour ma part, j’aurais beaucoup de mal à conseiller mes patients sans m’appliquer ces mêmes règles. L’Ayurveda est une médecine douce, respectueuse du corps mais exigeante. Exigeante parce qu’elle nous fait ralentir. Elle nous ramène à l’essence même de la vie : le plaisir. Le plaisir de prendre soin de soi le matin, le plaisir de bien s’alimenter et sentir son corps se nourrir des bons nutriments et minéraux, le plaisir de bien dormir, le plaisir d’être en forme, le plaisir de constant et qu’on est moins malade. Quand l’angoisse et la liste interminable de choses à accomplir au lancement d’une activité cherchent à prendre le dessus sur votre mental, il faut savoir résister et s’imposer des règles. Prendre soin de soi. Se faire masser, bien manger, faire du sport, méditer, respirer consciemment, quitter l’espace citadin (ou la ville) pour recharger les batteries, voir des amis, passer du bon temps, se nourrir culturellement de belles choses. Il faut être bien aligné et en phase avec soi-même pour aider les autres.

  • Bouger, changer, se réinventer.

Ce dernier point est le plus important. Ce qui m’a le plus surpris ces trois dernières années c’est l’incessant refrain “Bouger, changer, se réinventer”. Pas un mois n’est passé sans qu’une nouvelle idée ne surgisse, sans qu’une nouvelle envie de faire autrement ne vienne s’ajouter sur la longue liste des choses à faire. Se remettre en question, tester, reculer de deux pas pour avancer de 5, annuler, confirmer, penser différemment…


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